Cérémonie marquant le 97e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy

Ottawa ON
Canada

Merci et bonjour.

Monsieur l’ambassadeur (Lawrence) Cannon,

Monsieur l’ambassadeur (Denis) Robert,  

Monsieur (Denis) Robin (préfet de Pas-de-Calais),

Vice-Amiral (Bob) Davidson,

Lieutenant-colonel (Daniel) Cian,

Distingués vétérans,

Membres des Forces armées canadiennes,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Je suis honoré d’être parmi vous aujourd’hui, en tant qu’ombudsman des vétérans du Canada, afin de souligner le 97e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy.

Comme d’autres l’ont déclaré avant moi, il s’agit véritablement d’une expérience de profonde humilité que de fouler cette terre sacrée.

Le ministre des Anciens Combattants, l’honorable Julian Fantino, a parlé avec éloquence du courage extraordinaire des quatre divisions du Corps canadien, qui ont uni leurs forces pour la première fois ce jour-là.  

Après ce jour, les divisions ont continué de travailler côte à côte jusqu’à la fin de la guerre, acquérant la réputation d’être les «troupes d’assaut» par excellence du Commonwealth britannique.

Ces réalisations, qui ont commencé à la crête de Vimy et qui ont ultimement forcé la paix, ont amené le Canada à devenir la nation indépendante d’aujourd’hui.

Certains affirment que la Première Guerre mondiale était la guerre d’indépendance du Canada. Pour cela, nous les honorons et éternellement les tenons dans notre plus haute estime.

Juste avant la bataille de la crête de Vimy, le premier ministre de l’époque, le conservateur Robert Borden, a déclaré que le gouvernement du Canada avait le devoir de s’occuper des blessés. En effet, il a affirmé :

« Le gouvernement et le pays considéreront comme leur premier devoir de prouver aux anciens combattants qu'ils apprécient à leur juste valeur les services inestimables rendus à la nation et à l'Empire, et aucun homme, qu'il revienne des Flandres ou qu'il y reste, n'aura de raison valable de reprocher au gouvernement d'avoir abandonné à leur sort les hommes qui ont remporté la victoire ou ceux qui ont perdu la vie. »

Par contre, malgré les assurances du premier ministre de l’époque, bon nombre de vétérans ont souffert en rentrant au pays. Le Canada n’était pas prêt à accueillir les dizaines de milliers de blessés que ce type de guerre brutale apporte. Comme pays, il nous a fallu créer des programmes et improviser l’infrastructure nécessaire pour appuyer ces vétérans.

De ces modestes débuts aux premières tentatives d’aider les blessés, nous avons appris de nos erreurs. Depuis cette époque, il ya eu une vaste expansion de l’appui public et privé pour les soldats canadiens et leur famille. Nous poursuivons aujourd’hui sur cette lancée en renforçant les avantages et les services, afin de nous adapter à l’évolution des besoins de nos vétérans.

Je salue les sacrifices des vétérans de la crête de Vimy ainsi que de tous les vétérans qui ont suivi et qui ont tant donné pour que nous puissions vivre en paix.

C’est sur le sol où nous nous trouvons que le passé et le présent se rencontrent. Vos sacrifices ont bâti notre pays et ce pays vous rend hommage.

Nous nous souviendrons d’eux.

— 30 —